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Les arts divinatoires à notre époque
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19 octobre 2022

Mâ, une surprenante voyante des années 1990, en Nouvelle-Calédonie

C’est en tant que jeune femme, partie en Nouvelle-Calédonie que je me trouvais, une nouvelle fois, en relation avec ce type d’expérience. Il y avait alors, une clairvoyante dont on parlait dans les soirées et qu’on disait exceptionnelle et qui avait choisi de se surnommer Mâ. Son vrai prénom était Monica.

Plusieurs de mes amies caldoches m’en avaient fait l’éloge, et j’avoue que, malgré mes expériences d’enfant, j’étais persuadée que cette Mâ était une fine psychologue qui tirait les vers du nez de ses consultantes, savait analyser leur langage, leur coupe de cheveux, leur look… pour en faire un bon commentaire. Toute ma culture et mes études me conduisaient à un grand scepticisme face à la voyance.

Mais mes amies étaient formelles: Mâ était tellement forte qu’on l’avait soupçonnée d’avoir un lien avec les R.G. et qu’elle avait dû prendre des mesures pour éviter toute suspicion sur son don : on ne pouvait prendre rendez-vous avec elle que sous un nom de fleurs… Mâ ignorait donc tout de vous quand vous arriviez devant elle.

Le détail m’a convaincu, il fallait que je sache ce qu’il en était… persuadée de parvenir à percer la supercherie.

J’ai donc pris rendez-vous sous le nom de « Marguerite ».

J’avoue avoir été suffisamment impressionnée moi-même pour revenir  trois ou quatre fois durant les années que je passais en Nouvelle-Calédonie. Et ces fois-là, ce n’était pas que pour l’amour de l’art. J’avais un compagnon qui ne s’engageait pas, et cela me torturait. Mâ m’avait donné suffisamment de détails précis sur ma vie pour me convaincre de « croire en sa voyance » et à son étrange éclairage.

Mâ était ainsi très forte sur les prénoms. Par exemple, quand je rentrais pour la première fois dans son joli cabinet de consultation, elle me demanda qui étaient « Antoine » et « Elena ». C’était le prénom de mon frère et de ma sœur. Cette dernière travaillait, à l’époque, dans la restauration en Suisse, et Mâ, sans que je ne dise rien, me demanda pourquoi ma sœur était entourée d’assiettes et de couverts… Les questions qu’elle posait montraient avec évidence qu’elle VOYAIT des images ou des scènes qui étaient connectées à la réalité.

Mâ était certainement une télépathe, mais pas seulement. Car elle voyait des choses du passé et du présent que je ne savais pas et que je parvenais aisément à confirmer après avoir pris des renseignements auprès de mes proches.

La consultation la plus impressionnante que m’a fait Mâ, c’était à propos de mon copain de l’époque, que j’avais quitté, mais que j’aimais toujours. Il était rentré en Métropole. Mâ me demanda dès que j’arrivais dans son cabinet pour l’interroger et avant même que j’ai pu dire quoi que ce soit : « Qui est Marc ? » C’était mon chéri de l’époque avec lequel je ne parvenais pas à tirer un trait. Elle m’annonça que  « Marc  était amoureux d’une femme et qu’elle le voyait dans une ville qui avait des arènes, que c’était un coup de foudre et qu’il n’y avait rien à faire ». J’ignorais alors totalement qu’il avait rencontré une autre femme et qu’il était avec elle à Nîmes, ce qu’un ami commun, interrogé le soir même, me confirma .

Sur l’avenir je n’ai pas été complètement conquise par le talent de Mâ qui voyait des choses justes mais ignorait l’importance qu’elles auraient dans ma vie, ce qui rendait ses prédictions bien peu utilisables. Elle m’annonçait ainsi telle ou telle rencontre importante selon elle, quand en réalité, c’était un homme qui m’apparaissait clairement de passage, y compris dans les premiers temps de la rencontre. J’ai surtout été estomaquée par son don pour voir le réel au présent et un réel éloigné géographiquement ou qui m’était simplement inconnu . Mâ me fit cependant quelques petites prédictions qui se réalisèrent.

Le plus important dans l’expérience qu’a représentée pour moi mes consultations avec Mâ, c’est que j’ai eu, plusieurs fois, la preuve, sous mes yeux,  que Mâ avait une vision. Son regard était pris dans le phénomène.

Elle avait une boule de cristal, qu’elle fixait à ces moments  là.la boule de cristal-main

Ce fut très étrange et très intéressant de voir très précisément à quels moments Mâ avait une vision, parce qu’il se passait un phénomène physique à ce moment là, qui faisait « crépiter » ses yeux, et que je ne peux expliquer par le fait que, sans doute, la pupille s’élargissait ou se rétractait de façon très rapide, comme si ses yeux enregistraient des changements d’intensité lumineuse dans la succession de scènes que la clairvoyance, seule, permettait voir, et qu’immédiatement Mâ décrivait.

Je n’ai jamais revu cela chez aucun des voyants que j’ai consultés, mais cela représenta pour moi, une forme de preuve concrète de la clairvoyance.

A partir de là, je n’ai plus douté de la possibilité humaine de voir bien au-delà des perceptions ordinaires, et même de voir ce qui n’existe pas encore physiquement, mais qui, manifestement, possède déjà une forme d’expression imagée que les clairvoyants ont le don de voir.

Yaguel Didier, interrogée quelques années plus tard, confirma le rythme intense par lequel les flash délivrent les images : elle le comparait aux images très rapides qu’on voit dans les clips. Et cela concordait avec la seule explication que j’avais trouvé de ce crépitement du regard lors d’un flash de voyance.

Pour tous ceux, nombreux, qui m’écrivent pour me demander les coordonnées de cette voyance de Nouvelle-Calédonie, Je suis désolée de leur répondre : j’ai connu MA à la fin des années 1980, et j’ai quitté la Nouvelle Calédonie en 1993. Je ne sais pas du tout si Mâ exerce encore, mais à mon avis, vu l’âge qu’elle avait alors, elle doit être à la retraite. J’ai interrogé mes amis de Nouméa, aucun n’a pu me répondre à ce sujet.



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